Septembre 1963, le début.
Les années “Pronk”
Haut lieu du radio et des artistes.
La dernière année scolaire,
fin d'une époque.
Uns dernière fête et un aux
revoir.
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Septembre 1963, le début.
C'était pendant la dernière l'année
scolaire du lycée technique de Meppel, il était devenu
clair que je ne devais pas rester là, comme ils ont fait la
plupart de mes copains de ma classe. A l'époque,
et toujours maintenant, c'était la coutume qu'après
avoir complété le lycée technique, d'aller
travailler la journée chez un patron et d'aller quelques fois
par semaine à une école du soir pour poursuivre la
formation professionnelle.
Certains par contre ont choisi comme moi de continuer
leurs études. Moi j'avais choisi la
branche électronique, c'était ma passion à
l'époque. Je n'arrêtai pas de
bricoler des trucs de tout genre, et cela à grand regret de ma
mère qui détesté tout ça.
Bon c'était donc décidé que je
devais aller étudier à Hilversum ou il se trouvait une
école spécialisée en électronique, une
école supérieure, The Institute for advanced
Electronics Rens & Rens, qui n'existe plus à ce jour,
qui avait une très bonne réputation à l'époque.
Cette école, qui appartenait jusqu'à
quelques années en arrière à une firme
d'électronique, appartenait à l'époque aux
messieurs Rens et Rens, d'où il vient le nom, et qui avaient
fondé l'école dans le années vingt.
Nous avions donc pris notre voiture pour se rendre à
Hilversum, ou je devais commencer les cours de l'année
scolaire 1963 - 1964. D'abord, en tout cas la
première année, je logeais dans internat, qui était
dans le bâtiment de l'école même. Pendant
l'année scolaire je me rendais chez moi qu'un week-end sur
deux, les autres week-ends je restais à Hilversum. En
allant pour la première fois, nous avons, mes parents et moi,
même arrêté en route pour acheter une nouvelle
montre, car j'en n'avais pas encore une. Cette
montre est restée la seule que j'ai portée de ma vie.
Pendant mon service militaire je l'ai mis de côté,
car elle avait commencé à marcher très mal, et
je n'ai plus jamais remis une.
Voici
une photo du jardin de cette école-internat. La
totalité était logée dans une maison de
maître avec trois étages. Qui
avait des grandes salles servant de salles de classe, des
chambres d'internat, ainsi que deux annexes, une assez grande
maison de jardin, et une grande baraque de chantier, qui servait
également comme salle de classe.
Les deux étages supérieurs et une
petite partie de l'arrière du bâtiment hébergeaient
les chambres des étudiants.
Les
pièces restants étaient des salles de classe, sauf
la petite maison à l'arrière du jardin, qui servait
comme logement le personnel de cuisine, et salle de cour
pratique.
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Les années Pronk.
Non ce nom n'a rien de spécial, c'est tout
simplement le nom de la famille ou je logeais après la période
“internat”. Presque tous les
copains de chambre, qui partageaient la chambre d'internat avec moi,
ou moi avec eux si vous voulez, avaient pris une chambre meublée
en ville. On pouvait comme ça au
moins sortir et étudier comme bon nous semblait, car
contrairement aux certaines idées reçus, forcer
quelqu'un à étudier, rentrer et sortir à
certaines heures n'est aucun garanti pour la bonne poursuite des
études. Il faut pas oublier qu'à
part la matière à étudier, que l'auto-discipline
ça s'apprend aussi.
La famille “Pronk”, un ancien marchand de
bétail en retraite dont la femme était bien plus jeune
que lui, louait trois chambres meublées nourriture inclus, aux
étudiants et jeunes travailleurs. Les
deux autres chambres étaient louées à un garçon
qui travaillait de fourniture pour la construction, et l'autre
locataire travaillait à la radio.
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Voilà un aperçu de la maison de la
famille “Pronk” c'est une maison typique hollandaise,
tout en ligne, chaque maison avec un tout petit jardin devant et
une arrière cour.
Cette maison ce trouvait tout près de la
place du marché et de la gare, et je n'avais que une
dizaine de minutes pour me rendre à l'institut “Rens
& Rens”.
Moi j'occupais une chambre sous les combles, j'étais
bien tranquille la haut, en plus cette chambre était plus
grande que les deux autres, ces chambres étaient juste des
chambres à coucher.
J'ai conservé depuis longtemps une relation
d'amitié avec ces gens, bien au de là mes études.
Je me suis même encore rendu spécialement
une dernière fois chez elle, son mari était déjà
mort un certain temps, quand j'étais déjà
depuis longtemps à Genève, mais je n'ai ensuite
plus eu des nouvelles de sa part.
Elle
avait en fait écrit à mes parents, (puis qu'elle
n'avait pas mon adresse à Genève) qu'elle avait
souhaité de me voir encore une dernière fois.
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Haut lieu du radio et des artistes.
Hilversum était, et est à ce jour bien
sur toujours un haut lieu du radio, de la musique et des
artistes. Vous verrez ci-contre deux photos
des chaînes “NCRV” et “VARA”, très
politisées à l'époque, mais ça
fessait pour nous, les étudiants pas beaucoup de
différence, car toutes les invitations pour assister à
des enregistrements étaient évidement bien venues.
La distribution des billets d'entrée était
en règle générale assurée pas une
association, en tout cas nous passent chez eux pour avoir ces
billets. Parfois c'était eux qui
avaient pris contact pour avoir du public pour l'enregistrement
d'une ou autre émission radio.
Je ne mentionne pas de la télévision,
car les studios de télévision sont dans une ville
voisine, et c'était quand même nettement plus loin
pour y aller. D'autant plus que la
culture n'était là bas pas la même, ni les
artistes.
On se rendait parfois au enregistrements de
télévision, mais c'était plus loin et il
fallait trouver quelqu'un avec une voiture ou prendre le train.
Si mes
souvenirs sont bons, il devait avoir un peu près une demie
douzaine de sociétés de radiodiffusion.
Aussi bien que pour la télévision que pour le
radio, les temps émission sur les chaînes
disponibles étaient attribués selon le nombre de
membres chaque société de radiodiffusion pouvait
démontrer.
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A l'époque j'étais également membre
d'une association pour des gens qui louaient une chambre ou studio
(“Soos voor kamerbewoners”), gérée
par une fille de notre âge “Els”, et c'était
en travers cette organisation qu'on était souvent en contact
avec des artistes.
La dernière année scolaire, la fin
d'une époque.
Comme avec tout, aussi les bonnes choses ont un fin.
L'année de cour 1965 - 1966 était
la préparation aux examens, qui ont eu lieu à La Haye
en deux fois, soit, le tout en une fois, soit en deux fois avec une
intervalle de 6 mois. Moi et certain nombre
de mes copains de classe ont pris l'option “intervalle 6 mois”
pour mieux se préparer, il était de toute façon
presque impossible de trouver du travail à moins de quelques
mois avec le service militaire.
C'est dans cette période que je me rendais
souvent aux “Soos voor kamerbewoners” ou tout
simplement chez “Els”, la gérante.
J'aimais bien cette fille, mais sans plus, avec elle je partageais,
et partage toujours certains idées sur la société,
et aussi les théories de réincarnation.
Elle avait plein de livres sur ce sujet, et d'autres sujets
assimilés, dans ça chambre. Sa
chambre était également plein de petits modèles
de voitures de type “Dinky Toys” qu'elle
collectionnait.
Je l'ai malheureusement perdu de vu pendant mon service
militaire et quand j'étais revenu voir un ami à
Hilversum, on m'apprit qu'elle à eu un accident mortel en
voiture.
Voilà
une amitié qui était un peu plus que des autres, et
laquelle à le mérite d'être mentionné.
Elle s'appelle “Bea”
une dérive de son nom de baptême “Beatrice”
(elle détestait ce nom). Pourquoi
je la mentionne spécialement, parce-que c'est alors que
j'ai appris la différence entre d'être amoureux
et d'aimer quelqu'un. (Il paraît que certains
n'ont jamais su apprendre la différence)
Je l'ai
rencontré quand un copain à rendue visite à
sa soeur, qu'il fréquentait jadis à
“Loosdrecht”,
où elles et leurs famille habitaient.
J'avais
en effet un intérêt en commun avec elle pour le
chanteur américain “Buddy
Holly”, de son vrai nom Charles Hardin Holley.
C'était pour nous deux notre idole, et
c'est avec ça que tout avait commencé.
Après mes années « Hilversum »,
la relation c'était fané petit à petit
pendant mon service militaire, et de toute façon elle
était encore bien trop jeune à l'époque pour
une relation fixe. J'ai encore eu des
contacts avec elle quand j'étais déjà à
Genève, mais nous nous sommes perdu de vue depuis.
Puis, t'en pis, la vie est comme ça, il y a des choses
qu'il faut accepter. Elle partage cependant un
privilège avec “Fabienne”,
jadis gérante du “Pierrot”,
que je n'ai jamais cessé de les aimer, et malgré
le fait que je n'ai jamais eu de relation autre qu'amical avec
“Fabienne”.
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Une dernière fête et un aux revoir.
Après avoir tous réussi l'examen on
avait donné rendez-vous pour se rendre chez un d'entre
nous, qui habitait jadis à “Koudum”,
pour passer un dernier week-end.
La photo d'en haut est prise chez la personne ou en
logeait, et ou la dernière réunion à eu
lieu.
La deuxième photo était prise en
chemin de retour; pour une fois que ce n'était pas moi qui
avais pris cette photo prise dans un port de pêche aux
bords de l'Ijsselmeer.
Au chemin de retour, on était encore passé
chez moi, qu'après chacun a ensuite pris le chemin de la
vie, et je n'ai après ce départ définitif
plus revu d'aucun d'entre eux.
Pour ma part c'était bientôt le service
militaire. Et c'est après le
service militaire, deux ans à Amersfoort et le départ
pour Genève, que j'ai perdu progressivement le contact.
C'est
ainsi que se termine ma période “Hilversum”
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Quelques événements importants de
l'époque.
L'assassinat de J.F.K. à Dallas.
La guerre de Vietnam.
“I Have a dream” Martin Luther King.
Le début du groupe mythique “The
Beatles”.
Le début du période Hippy “Peace
& Love”.
Pour savoir plus (en hollandais) sur
“Hilversum
Aujourd'hui”
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