Chamoson et le Valais.
Ce
qui est une évidence pour les Suisses, est peut-être un
peu mois évident pour les autres, en tout cas si je parle ici
en Normandie du Valais, c'est comme je parle d'un lieu situé
sur la Lune.
Non, le valais n'est pas sur la lune, c'est la région
colorée en clair sur la carte à côté, qui
à la forme d'une grande 'L', est se constitue par Le Rhône
depuis sa source jusqu'au Lac Léman, ou Lac de Genève
pour Français et Allemands.
Le village de Chamoson se trouve à l'intérieur
du cercle sur la carte, qui provient d'ailleurs d'un excellent
serveur de pages Internet « Mappy »;,
un serveur de cartes routières, et plans de villes.
Le valais a à part une importante activité
touristique surtout comme activité principale l'agriculture et
de la vigne, ainsi que une importante activité industrielle
plus haut dans la vallée. Le valais
est également un très grande productrice d'électricité,
il-y-a un grand nombre de barrages hydro-électriques, dont la
plus imposante est le Grande Dixance, qui est aussi imposante qu'on
pourrait noyer le Tour-Eiffel dans le béton jusqu'à la
troisième étage, pieds tout compris.
L'image
ci-contre montre un peu près la région entourée
par le cercle sur la carte ci-dessus, avec la commune de Chamoson
et les communes avoisinantes Ardon, Leytron et Riddes.
Le chalet, que j'avais acquis, se trouvait (et se trouve
bien sûr toujours) au bout du chemin marqué sur la carte
avec Les Vérines, souslignée en rouge ci-contre.
Chamoson est une commune qui vit essentiellement des
activités viticoles, presque tout le monde à son bout
de vigne, et à part de la cave coopérative, le Provins,
qui gère le gros des petites exploitations, il-y-a de nombreux
vignerons - encaveurs indépendants.
La commune de Chamoson à également une
importante activité touristique, plus haute dans la montagne,
dans une zone nommée Les Mayens, avoisinante à
la commune d'0vronnaz, un domaine skiable tout proche. La
zone des Mayens de Chamoson s'apprête surtout aux
amateurs de randonnée et ski de fond. Pour
plus de renseignements sur Chamoson
ou sur le Valais,
suivez les liens hypertexte.
En construction.
Voilà,
enfin le début des aménagements, depuis la fin des
années 1 970, c.à.d. de 1 975 à 1 979,
je me suis rendu régulièrement en valais pour voir le
bureau d'architecture Gaillard, qui s'en occupé du
suivi des travaux.
Quand je lui rendais visite, il me cherchait
généralement à la gare de
Chamoson-Saint-Pierre-des-Clages, ou éventuellement à
Sion, car je n'avais pas encore une voiture à cette époque,
l'achat d'une voiture était survenu beaucoup plus tard.
Au
fil du temps une certaine amitié c'est installée avec
les époux Gaillard et leurs deux enfants. Je
venais parfois avec lui en tournée, voir ces chantiers, voir
des entrepreneurs et d'autres gens.
C'est ainsi que j'ai commencé de connaître
plein des gens du village avant même d'y habiter.
Bon pour la maison il fallait trouver un tas de choses,
choisir le revêtement du sol, trouver une cuisine à un
prix raisonnable, mettre une cheminée, même si une
cheminée ouverte est certes très décorative,
mais ça ne chauffe point, pour chauffer il fallait plutôt
de l'électricité.
Ensuite c'est le hasard qui à voulu que la
commune de Chamoson avait mis en route en projet de tout-à-l'égout,
mais la société qui à fait des travaux avait la
main un peu lourde sur facture, mais t'en pis, on ne pouvait rien y
faire quand même.
L'autre davantage que ces travaux de la commune ont eu
lieu à cette époque, est que la PTT Suisse a pu
profiter de ces travaux de mettre un câble téléphonique
en même temps. Ce qui a fait passer le
nombre de numéros de téléphone aux Vérines
de quelques uns aux plusieurs dizaines. J'ai
donc pu profiter de ce moment de demander tout de suite un numéro
de téléphone, qui était ensuite installé
une fois des travaux terminés.
Le début, Jean-Louis et La
Colline.
Au début, quand les travaux de finissage étaient
terminés, le chalet était évidement complètement
vide, et il fallait le meubler, des tables, des chaises, quelques
armoires, mais surtout un lit. Mais au début
je n'avais ni lit, ni tables, ni chaises, ou autres choses. C'est
donc pendant les premiers weekends, que je passais à chaque
fois acheter quelques meubles chez une grande maison de meubles
démontables de marque Suédoise, pour les amener à
Chamoson pour les monter là bas. Mais c'est à
cause de leur volume, qu'il fallait faire repartir l'achat et le
montage qui suivait en plusieurs voyages.
C'est donc au début que je ne venais que le
samedi monter mes meubles, faire la peinture et je repartais le soir.
C'est
de cette façon, que un point de rencontre c'est déjà
très vite installé chez Jean-Louis et Adeline,
le couple gérant du Café au Lion D'Or dans le
village de Grugnay, juste au-dessus de Chamoson.
La photo ci-contre montre Jean-Louis à la
retraite ou il a occupé pendant l'été une poste
tant que gardien de parc.
Ces deux personnes m'ont beaucoup aidé de
m'intégrer, en plus c'était bien de pouvoir discuter
avec quelqu'un, surtout que ma connaissance de la langue de Molière
n'était pas encore celui d'aujourd'hui, et surtout pour moi
qui utilisée au site du C.E.R.N. presque que l'anglais et un
peu d'allemand.
Ce sont en fait mes périodes Cointrin - « 33 »
et le début à Chamoson qui ont largement
contribué à améliorer ma connaissance de la
langue de Molière.
C'est après le chalet était enfin
raisonnablement meublé, et je pouvais rester les weekends, que
j'ai commencé à fréquenter d'autres lieux.
Parmi eux était, et qu'il y est
toujours, un superbe restaurant plein-air sous le nom de « La
Colline Aux Oiseaux », qui était jadis
ouverte du premier Avril au premier Novembre. Je
crois savoir que La Colline est actuellement ouverte tout
l'année.
A l'époque, je ne me faisais pas souvent à
manger chez moi, et je mangais la plupart du temps au village chez
Jean-Louis, à la Colline ou encore au Saint-André, un
point de rencontre des jeunes de Chamoson. C'est
ça qui m'a permis de voir des gens, et à faire des
connaissances, car c'est bien connu qu'on ne fait pas amis ni
connaissances en restant enfermé chez soi en regardent la
télévision.
Peler la neige et aux travail.
Mais oui, c'est après que j'étais muté
à l'E.P.F.L.
De Lausanne pour prendre une poste tant qu'ingénieur
système, que j'ai commencé à habiter de plus en
plus fréquent à Chamoson, pour en finir d'y habiter
tout l'année.
Cela
par contre avait un petit inconvenant, parce-que en montagne,
quand-il neige, il neige vraiment, c'est à dire on compte la
quantité de neige plutôt en décimètres que
centimètres. À
l'époque c'était à partir de la moitié du
mois de Décembre, qu'on pouvait compter à coup sûr
sur des dizaines de centimètres de neige au petit matin avant
de partir à la gare de Martigny où
Saint-Pierre-des-Clages pour prendre le train pour Lausanne.
En tout cas, ce qu'il fallait là haut c'était
une grande pelle à neige, des bonnes chaussures, et une
voiture traction 4 X 4. Pour des petits
modelés en 4 X 4, en tout cas pour des types de petit voiture
de ville, on avait à l'époque le choix entre Subaru,
Subaru et Subaru. Bon bref on
pouvait au moins choisir la couleur.
Ces
lignes sont évidement une plaisanterie, il y en avait bien
d'autres modelés en 4 X 4 disponibles, il y en avait des
modelés Italiens, et Françaises de moyenne gamme, par
contre ce qui concerne les petits modelés, des voitures de
ville, de petite cylindrée, il n'y avait que ça.
Ce n'était pas toujours la joie les matins avant
de partir, car bien souvent il fallait d'abord sortir la pelle,
chercher à dégager sa voiture, et descendre avec une
vingtaine des centimètres de neige sur la route, avec le
risque des croiser les deux tracteurs - chasse neige de la commune de
Chamoson.
La photo ci-contre est un exemple comme les matins se
présentent parfois c'était donc prendre du courage et
la pelle avant de partir. La route par contre
était en général bien dégagée et
entretenue par la commune et ne posait pas de problème majeur,
à condition de ne pas partir trop tôt le matin.
La commune employée deux énormes
tracteurs, aménagé tant que chasse-neige, pour dégager
la zone ou j'ai habité. Et pour
dégager la route qui conduisait vers Les Mayens de
Chamoson, ils ont utilisé à l'époque un
camion spécialement aménagé.
Ce qui m'a étonné au début est le
fait qu'ils mettaient presque jamais du sel sur la route, mais cela
n'était pas du tout pour l'environnement, mais dû au
fait qu'à partir de 5° en dessous 0°, le sel ne fait
plus aucun effet, le problème risque même de s'aggraver,
on utilise donc du gravier très fin à la place.
Mes points de rencontre.
C'est clair que j'ai fait au fil du temps d'autres
rencontres que celui de Jean-Louis et sa femme Adeline, qui étaient
d'ailleurs déjà un certain temps à la retraite,
et avaient remis leur affaire, l'auberge « Au Lion D'Or »
donc, à Rose et Roger avec lesquels s'installa très
rapidement une amitié.
Il ne faut surtout pas avoir l'impression que je ne
faisais rien d'autre que sortir, car je peux difficilement raconter
les soirées qu'on ne regarde que la télévision.
Non c'est plutôt les heures dites apéro
et les week-ends quand les gens avaient un peu plus de temps pour eux
mêmes et pour sortir que je peux raconter. A
part le fait que les gens du Valais avaient, et ont probablement
toujours, plus de tendance à se retrouver et de se réunir
dans des endroits publiqus, et en plus ce n'était pas rare que
quelqu'un allait chercher son accordéon ou son harmonica pour
mettre un peu d'ambiance. Mais cela était
surtout les week-ends, pendant la semaine par contre c'était
plutôt Boulot - Apéro - Dodo.
Voilà
un petit souvenir d'un endroit que je fréquentais souvent à
l'époque. J'étais venu là
une fois avec un copain, juste pour boire un verre, et il-y-avait une
bonne ambiance et j'ai continué à venir là.
C'est à occasion d'une nouvelle année
que la patronne, Fabienne, à offert ce briquet à tous ces
clients réguliers.
Bon je ne fume pas, et avec les quelques fois que
j'avais besoin d'allumer la cheminée, je ne risquais pas de le
vider. C'est ainsi que ce briquet restait jusqu'à ce jour dans
une boite à souvenirs quelque part chez moi.
C'est ainsi que ce briquet reste le témoin de
tout ce bon temps qu'on a passé là bas au Pierrot, avec
toujours les mêmes qui n'arrêtaient pas de jouer au
« Flipper », moi j'étais trop maladroit
pour bien jouer avec eux, en tout cas la boule passait toujours là
ou il ne fallait pas.
J'avais évidement d'autres endroits que je
fréquentais régulièrement, parmi eux il y avait
par exemple le Buffet de Gare à Saint-Pierre-Des-Clages,
je n'explique pas pourquoi, c'est une évidence même, car
il faut bien attendre le train de temps à l'autre.
Si je ne prenais pas le train à Martigny, je le prennais à
la gare de Chamoson - Saint-Pierre des Clages, où j'attandais
au buffet de gare, tenu par Marie-Jo. Je venais
ainsi régulièrement en dehors de ces attentes de train,
parce-que Marie-Jo, la gérante, faisait d'excellentes
fondues au fromage.
En revenant du travail, je me suis souvent arrêté
pour l'apéro chez Rita et Jo, un couple de mon âge
qui venaient à l'époque de reprendre l'affaire de leur
maman. C'était bien de discuter de
tout et n'importe quoi chez eux, surtout en revenant du travail.
On est pas au travail pendant vingt quatre
heures quand même, et si on reste avec des copains du même
métier on finissent par discuter boutique.
J'espère que les endroits et les gens que je n'ai
pas mentionnés soient pas fâché, car après
15 ans j'ai connu tellement de gens et d'endroits, que cette page
deviendra beaucoup trop longue. De toute
façon, je n'oublierais jamais des voisins des Verines des
copains et les autres amis. Et ce qui
concerne des photos de moi à inclure ici dans cette page, j'en
ai point, il ne me reste rien d'autre que des bons souvenirs et ce
briquet ci-dessus.
La classe 45.
C'était lors d'un ces dites rencontres apéro,
que je suis tombé sur Simon, mon voisin des Vérines,
qui travaillait dans le bâtiment, et petit paysan à ses
heures, qui était là avec encore deux autres de ces
copains. En discutant il s'avérait
qu'on était tous de la même année, c'est à
dire 1945, jusqu'à un d'entre eux, je crois bien que s'était
Simon, m'avaient demandé pourquoi je ne venais pas aux
réunions. En réponse à
ma question "mais quel réunion ?", j'ai eu la
réponse "mais oui, la réunion de la classe 45".
Il est en effet de coutume, en tout cas dans
le Valais, que les gens du village du même âge se
retrouvent pour une réunion bi-annuel de sortie. C'était
une offre que je ne pouvais refuser. C'est ainsi
que je faisais également partie de la Classe 45 de Chamoson,
et que je suis parti des nombreuses fois avec eux en réunions
et sorties, parfois en car jusqu'en France.
Initialement ces réunions étaient
destinées aux camarades de classe de l'école après
avoir terminé l'école. Mais au
fils du temps, en tout cas dans les petits villages du Valais, cela
est devenue une coutume d'inviter tous les habitants de village ayant
l'année de naissance de se réunir, garçons et
filles confondues. Par contre les conjoints
ayant un âge diffèrent, n'étaient pas admise à
ses réunions et sorties, ça restait une exclusivité
des gens de même âge.
C'est avec la vente de ma maison
aux
« Vérines de Chamoson »
que cette épisode de ma
vie se termine.
Quelques événements
importants de l'époque (de 1986 à 1995).
Le mur de Berlin tombe.
La fin de l'U.S.S.R.
La guerre du golf.
Les accords d'Oslo.
Les Palestiniens ont eu une certaine autonomie.
Les accords de Maastricht
L'assassinat de
Yitzak Rabin.
Pour en savoir plus sur:
Chamoson
Le canton du Valais
La
Colline aux Oiseaux
L'E.P.F.L.
Le C.E.R.N.
Provins
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